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 « oh my f*cking god ! » (nathan h.)

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Solveig Valentine
Solveig Valentine
RESIDENTDeuxième année
✄ messages : 78

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MessageSujet: « oh my f*cking god ! » (nathan h.)   « oh my f*cking god ! » (nathan h.) EmptyVen 21 Mar - 18:21



✄ oh my f*cking god !

Une semaine que l'incident c'était produit. Une semaine que j'étais terré chez moi à ne rien faire par peur qu'une connaissance m'aperçoive et me voit dans cet état pitoyable. Je n'acceptais personne. Je restais reclus dans mon appartement en attendant que mes blessures disparaissent. Je ne sortais pas. Je ne répondais pas au téléphone et je n'ouvrais encore moins ma porte quand on y frappait. J'étais resté dans le noir complet les deux premiers jours après mon agression pour ne pas à voir les traits de mon visage déformés et les hématomes. Je n'avais pas quitté on lit et j'avais regardé la télé avec des programmes qui n'en valaient pas la peine mais qui me faisait passé le temps. Cet arrêt maladie me semblait déjà duré depuis des semaines quand, ce samedi, je pris mon courage à deux mains pour errer dans les rues de San Francisco alors que le soleil était au plus haut. Lunettes de soleil sur le bout du nez, sweet sur le dos avec sa capuche cachant mon visage et veste, je marchais droit tout en gardant la tête baissé. Mains dans les poches, j'avançais sans regarder les autres piétons. Je ne voulais pas lire la pitié sur leur visage. J'étais déjà au plus bas pour descendre encore un peu plus. Je ne pourrais pas le supporter. Alors je marchais, rapidement, silencieusement et me dirigeais vers le Golden Gate Park à pieds.

Arrivé, je continuais de faire quelques pas pour m'isoler des passants. Je montais sur l'herbe et me posait contre un arbre, les rayons du soleil venant effleurer chaque parcelle de mon visage. Je retirais alors ma veste et la capuche de ma tête. J'hésitais mais, finalement, j'attrapais aussi mes lunettes pour que le soleil vienne se frotter à mes blessures sans que personne ne puisse le voir. Je soupirais en sentant l'effet bénéfique de cette chaleur sur ma peau. Il faisait bon et j'avais une vue imprenable. Je me revivais. J'inspirais l'air pure, gonflant mes poumons pour me ravitailler avant de retourner dans mon appartement. Seul. La solitude me pesait. J'avais besoin de contact, de sorties, de sexe. Je m'apitoyais sur mon sort mais cette situation était tellement improbable et inimaginable que je n'aurais pu m'attendre à me faire agresser dans un hôpital par le mari d'une patiente décédée. Je prenais sur moi. Je gardais le peu d'estime qui me restait pour surmonter cette histoire. J'essayais en tout cas et la preuve était sans doute cette balade improvisée.

Pourtant, ce petit moment de réconfort ne tarda pas à disparaître quand j'aperçus un visage connu au loin qui me fixait d'une étrange manière. Nathan Holbrook. C'était le père d'une patiente que j'affectionnais particulièrement et que je recroisais souvent à l'hôpital. J'avais même couché avec. Une fois, peut-être deux mais rien de bien sérieux. Je remis alors mes lunettes dans la précipitation et me levais brusquement tout en cachant mon visage avec la capuche de mon sweet. Mon instant de détente se terminait par une fuite impossible puisque l'homme en question me poursuivait. Avait-il eu vent de l'agression ? Ou voulait-il simplement être poli après m'avoir reconnu ? Dans tous les cas, je fuyais. J'étais sorti et je m'étais isolé pour que personne ne me voit dans cet état et j'avais échoué. La tête baissée j'accélérais le pas malgré la douleur lancinante que je ressentais dans les côtes. Je grimaçais mais continuais ma route en appuyant avec une main sur ma blessure au thorax. Malheureusement, Nathan me rattrapa vite et m'agrippa la bras. Je me retournais sous la force de sa main et grimaçais à nouveau. Mon agresseur ne m'avait pas loupé. Me toucher était devenu compliqué et être touché se révélait être une véritable torture. Le regard tourné vers le sol, je n'osais relever mon visage. « Nathan... Qu'est-ce que tu veux ? Je suis pressé ! » Lui lançais-je froidement pour qu'il me laisse en paix. Mon stratagème fonctionnerait-il ?
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Nathan Holbrook
Nathan Holbrook
CITOYENHabitant de San Francisco
✄ messages : 103

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MessageSujet: Re: « oh my f*cking god ! » (nathan h.)   « oh my f*cking god ! » (nathan h.) EmptyVen 28 Mar - 10:36

« oh my f*cking god ! »
Solveig & Nathan
La période de convalescence pour ma cheville venait de se terminé. Enfin, avais-je envie de dire. Par conséquent venait aussi le moment de reprendre le travail, ce qui ne poserait pas trop de soucis mais aussi, de reprendre le volant. Ce serait une toute autre affaire. La clé du pick up reposait dans la paume de ma main et je soupirais. Allons Nath’, tu en a vu d’autres en Irak. Refermant le poing sur la clé, je pris ma veste et me dirigeait d’un pas bien décidé jusqu’à ma voiture. À peine installé, je mis le contact et bouclait ma ceinture avant de serré le volant entre mes mains, faisant blanchir les articulations de mes doigts. Vraiment, j’avais vu pire, je ne pourrais le nier mais, il faut croire qu’entre l’homme d’aujourd’hui et le soldat que j’étais, la marge était plus grande qu’on ne l’eu possible. J’inspirais un grand coup avant de faire avancé la voiture et de prendre la direction de la ville. Attentif au moindre mouvement suspect d’une voiture ou d’un camion, je n’étais pas prêt de me remettre du choc de cet énorme carambolage. D’accord, je n’avais pas eu grand-chose, qu’une entorse à la cheville et une légère blessure au visage mais, en ayant vu l’état de la précédente voiture, je peux vous assurer que ça en refroidirait plus d’un. J’avais mesuré la différence entre un véhicule blindé de l’armée britannique et une voiture civile.

Une fois en ville, je rangeais ma voiture sur une place libre de parking, je quittais le véhicule non sans soulagement et je le verrouillais avant de sortir ma liste de course. En la regardant, je vis en grand noter : CHOCOLAT ! Inutile de demandé de qui cela pouvait bien venir… Depuis qu’elle était blessée, ma fille passait beaucoup de temps à manger du chocolat pour combler le manque d’équitation, avec une épaule en morceau impossible de monter. J’avais beau lui dire qu’elle prendrait du poids, elle n’en avait cure. Ma foi, si j’étais à sa place, je ferais de même. Ce qui m’amena à penser que je n’avais pas vu Solveig depuis un moment… ce qui en soi était étonnant, puisqu’il venait régulièrement. Je prenais la décision que je l’appellerais en rentrant histoire d’avoir des nouvelles et ce même si on dit toujours : pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Ce n’est pas que je sois particulièrement attaché au jeune homme, mais tout de même un peu. Disons que nous avions été intime… très intime parfois, pas besoin d’un dessin si ?

Au moment où je sortais de cette pensée –pas très positive avouons-le - je vis justement la personne que je pensais contacter plus tard, mais il ne semblait pas dans son état normal. Pire encore, c’est qu’il était entrain de me fuir non ? Qu’est-ce que j’ai encore fait ? À mon sens rien, même si je ne suis pas un ange, je n’ai pas la prétention d’être le mal personnifier. Bref, je fis tout ce qu’il ne fallait pas que je fasse – c’est-à-dire courir – pour rattraper le jeune homme déclenchant par la même, une douleur cuisante dans ma cuisse et un joli pincement à ma cheville qui venait seulement de se remettre. Si, quelqu’un doutait encore de mon manque de jugeote quand il s’agit de ma santé, je crois qu’il n’en a plus de doute. Soit, j’étais tout de même parvenu à l’attrapé et le stopper. « Oh je vois, suffisamment pressé pour ne pas dire bonjour, ni donner de tes nouvelles à ce que je vois. » Soyez aimable avec les gens, ils vous cracheront au visage après non ? « Cela fait une semaine qu’on ne te voit plus à la maison et il n’y a pas que moi que ça inquiète si tu veux tous savoir. Bon, tu vas me dire pas de nouvelles, bonnes nouvelles mais, vu ta réaction je ne dirais pas ça. » Dans le genre tête de mule, je suis un cas et mon médecin peut en témoigner, pauvre Alexander, il n’était pas encore venu le jour où j’obéirais à ses recommandations. « Et tu sais que je ne te lâcherais pas avant de savoir… alors, tu ferais aussi bien de parler tout de suite non ? » Déformation professionnelle bonjour, l’armée ça vous reste coller à la peau, qu’importe ce que vous faisiez pour la fuir.

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